samedi 6 avril 2013

Dialogue


DIALOGUE
Allons ! La chantilly sur cette tarte… elle n’était pas fraîche… Avouez !
    Pourquoi ? Vous savez bien que je ne vise à empoisonner personne
C’est une question de respect… une tarte « du jour », c’est quand même plus respectueux !
    C’est l’irrespect que je prône !
Cela n’exclut pas que l’on fasse preuve de déférence entre gens civilisés : je vais vous inculper pour « indéférence » !
    Grand bien me fasse ! C’est une médaille que vous accrochez à ma boutonnière déjà ornée de chantilly !

Wana et ?




Co-écriture de dialogue
  • Entrez, l’ami
  • Mais, je ne vous permets pas !
  • Oh ! Pardon, je pensais que c’était l’officier Arnold.
  • Vous trouvez que ma nouvelle coupe lui ressemble ?
  • Si vous me permettez, il y a quelque chose dans la calvitie précoce. Je peux vous aider ?
  • Je vous en prie, prenez donc cette machette !
  • Ça y est, les votes ont été dépouillés ? C’est pour moi ?
  • Le sort vous a été favorable, tachez d’être bref. 
  • Bien sûr, je ne voudrais pas le faire souffrir trop longtemps. En même temps, il l’a bien mérité. Même si c’est à une statue qu’il s’était attaqué.
  • Donnant-donnant.
  • Et bien, allons-y !
Laurence Magnée et Bénédicte


Dialogue juge/accusé (avec X)

(JMP) - J’ai difficile à imaginer vos motivations, Monsieur
(X) - Un manque d’imagination généralisé voila le problème !
- Le problème est chez vous , vous agressez gratuitement votre prochain
- Gratuitement, c’est vrai, je devrais en être remercié. C’est si rare.
- Je demande merci dit le décapité
- Vous vous trompez de procès Monsieur le Juge, je n’ai fait qu’entarter, moi
- Et que ma femme réponde « Tarte à la crème, Tarte à la crème (Molière, L’école des femmes, acte X, scène Y)
- Je demande l’acquittement, le Juge est fou !
- Acquitté au bénéfice du doute !

Jean Michel Pochet


Épistolaire

Moi, j’adore le monde et son agitation.
Les folles fesses des fées me désarment
Le bus n’est pas passé et il fait froid.
Je n’ai plus trouvé un tas de verdure pour un café
C’est la nuit noire comme une encre chinoise
Et deux mains viens vite et face au nid
Toi, tu n’aimes les gens que privés de passions
La mollesse des faibles me désarme.
Le train en passant a sifflé trois fois
Je n’espère plus trouver une table ouverte pour un café.
C’est éclatant comme une eau forte
Et demain vient vite effacer ma nuit

Wana et Camille

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